Myrtillier (Vaccinium corymbosum) – Petit fruitier acidophile aux baies riches en antioxydants
Fiche d’identité rapide
- Nom latin : Vaccinium corymbosum
- Nom anglais : Highbush blueberry
- Famille : Ericaceae
- Origine : Amérique du Nord
- Type : Arbuste fruitier caduc
- Hauteur / Envergure : 1,5–2 m / 1,5–2 m
- Rusticité : Jusqu’à -25 °C
- Floraison : Avril-mai (clochettes blanches ou rosées, mellifères)
- Fructification : Juin-août (baies bleues à noires, comestibles)
- Sol : Acide (pH 4,5–5,5), léger, frais, humifère
- Exposition : Soleil ou mi-ombre
Origine et description générale
Le myrtillier arbustif américain (Vaccinium corymbosum) est aujourd’hui la forme la plus cultivée dans le monde. Issu de sélections variétales en Amérique du Nord, il est à l’origine des grandes myrtilles commercialisées dans les circuits de fruits frais.
Arbuste caduc et rustique, il séduit par ses fleurs en clochettes au printemps, ses baies estivales riches en antioxydants et son feuillage automnal flamboyant. C’est à la fois une plante fruitière, ornementale et écologique.
Intérêt pour le jardin
Le myrtillier est idéal pour les jardins familiaux et les haies fruitières diversifiées. Il offre des récoltes abondantes de baies sucrées et parfumées, consommées fraîches ou transformées en jus, confitures ou pâtisseries. Son feuillage coloré en automne lui confère également une valeur décorative. Rustique, il résiste bien au froid, mais exige un sol acide pour produire correctement.
Intérêt en pépinière
En pépinière, Vaccinium corymbosum est une espèce incontournable du marché des petits fruits. La demande en myrtilles reste forte, tant du côté des particuliers que des professionnels. La clé de sa valorisation réside dans la communication sur son double intérêt “fruit santé” et ornement. Proposer plusieurs variétés (‘Bluecrop’, ‘Duke’, ‘Legacy’, ‘Goldtraube’) permet d’assurer une pollinisation croisée et d’étaler les récoltes.
Conseils de culture au jardin
La plantation se fait de préférence à l’automne, dans un sol acide, léger et frais. En terrain neutre ou calcaire, il est nécessaire d’utiliser des bacs ou buttes de terre de bruyère. Un arrosage régulier, non calcaire, est essentiel. L’entretien se limite à une taille de fructification tous les deux à trois ans pour stimuler la production. La plantation de plusieurs variétés favorise de meilleurs rendements.
Conseils de culture en pépinière
- Substrat : terreau acide (terre de bruyère), léger et drainant.
- Arrosage : régulier, éviter l’eau calcaire.
- Multiplication : bouturage de bois tendre ou semi-ligneux, marcottage.
- Valorisation commerciale : insister sur la richesse nutritionnelle (antioxydants, vitamine C), l’intérêt ornemental et la diversité des cultivars.
Associations et ventes croisées
Le myrtillier se combine bien avec d’autres petits fruits acidophiles comme les canneberges (Vaccinium macrocarpon), les airelles ou les rhododendrons et azalées en massif ornemental. Dans les vergers, il complète les framboisiers, cassissiers et groseilliers.
FAQ
Faut-il plusieurs plants pour fructifier ?
Ce n’est pas indispensable, mais la pollinisation croisée améliore les récoltes.
Peut-on le cultiver en sol calcaire ?
Non, il faut impérativement un sol acide ou une culture en bac avec terre de bruyère.
Est-il rustique ?
Oui, il supporte jusqu’à -25 °C.
Peut-on le cultiver en pot ?
Oui, avec un substrat acide et un arrosage non calcaire.
Points de vigilance
- Sol : exigeant, nécessite un pH acide (4,5–5,5).
- Arrosage : sensible à l’eau calcaire.
- Pollinisation : meilleure avec plusieurs variétés.
Conclusion
Le myrtillier arbustif est un petit fruitier de premier plan : productif, ornemental et porteur d’une forte valeur santé. Sa culture demande un sol acide, mais il constitue un atout majeur pour diversifier les gammes de petits fruits et répondre à une demande soutenue.
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