Cerisier de Sainte-Lucie (Prunus mahaleb) – Un porte-greffe polyvalent et un arbuste mellifère
Fiche d’identité rapide
- Nom latin : Prunus mahaleb
- Nom anglais : St. Lucie cherry, Mahaleb cherry
- Famille : Rosaceae
- Origine : Europe du Sud, Asie occidentale
- Type : Arbuste ou petit arbre caduc
- Hauteur / Envergure : 2–8 m / 2–6 m
- Rusticité : Jusqu’à -25 °C
- Floraison : Avril-mai (fleurs blanches parfumées, mellifères)
- Fructification : Été (petites drupes noires, amères, peu consommées)
- Sol : Drainé, tolère sols calcaires et secs
- Exposition : Plein soleil
Origine et description générale
Le cerisier de Sainte-Lucie est un arbuste ou petit arbre originaire des zones sèches et calcaires d’Europe méridionale et d’Asie occidentale. Il est apprécié pour sa floraison printanière blanche et parfumée, très mellifère, et pour sa robustesse face aux sols difficiles.
Ses fruits, de petites drupes noires, sont amers et peu consommés, mais servent dans certaines traditions pour aromatiser liqueurs et pâtisseries (épice “mahlab”). En arboriculture, il est surtout connu comme porte-greffe du cerisier et du merisier, grâce à sa résistance à la sécheresse et au calcaire.
Intérêt pour le jardin
Au jardin, Prunus mahaleb est utilisé comme arbuste mellifère et décoratif. Sa floraison blanche abondante attire de nombreux pollinisateurs et illumine les haies champêtres ou naturalistes. Très rustique et peu exigeant, il constitue une bonne option pour les terrains secs, pierreux ou calcaires où d’autres arbres fruitiers échouent.
Intérêt en pépinière
En production, le cerisier de Sainte-Lucie se distingue par son double usage :
- comme porte-greffe fruitier en arboriculture (surtout pour cerisiers doux et griottes),
- comme arbuste champêtre mellifère dans les gammes naturalistes.
Sa croissance rapide, sa tolérance aux sols calcaires et sa rusticité en font un élément précieux dans les collections d’arbustes écologiques et les pépinières fruitières spécialisées.
Conseils de culture au jardin
Il se plante de préférence en sol drainant, même pauvre ou calcaire, sous exposition ensoleillée. Il tolère bien la sécheresse une fois établi. La taille n’est pas indispensable, sauf pour équilibrer le port ou en haie.
Conseils de culture en pépinière
- Substrat : drainant, tolère calcaire et sols secs.
- Arrosage : modéré, supporte la sécheresse.
- Multiplication : semis (stratification froide nécessaire), bouturage difficile.
- Valorisation commerciale : mettre en avant son rôle de porte-greffe, sa valeur mellifère et son adaptation aux sols calcaires.
Associations et ventes croisées
Peut être proposé avec d’autres arbustes champêtres adaptés aux sols secs : amandier, aubépine, cornouiller sanguin. En gamme fruitière, il s’intègre naturellement aux côtés des cerisiers cultivés.
FAQ
Les fruits sont-ils comestibles ?
Non, ils sont amers ; leur usage est limité à certaines traditions culinaires (épice “mahlab”).
Est-il rustique ?
Oui, jusqu’à -25 °C.
Faut-il le tailler ?
Non, mais il peut être conduit en haie champêtre.
Est-ce un bon porte-greffe ?
Oui, particulièrement adapté aux sols calcaires et secs.
Points de vigilance
- Fruits : amers, non consommés crus.
- Usage : principalement porte-greffe ou arbuste mellifère, peu d’intérêt fruitier direct.
- Multiplication : semis long, bouturage délicat.
Conclusion
Le cerisier de Sainte-Lucie est une espèce robuste, mellifère et adaptée aux sols calcaires. Son rôle central comme porte-greffe en arboriculture et son intérêt écologique en haie champêtre en font une plante polyvalente, à la croisée des gammes fruitières et naturalistes.
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